La Mairie de Cannes est signataire de la charte Pelagos depuis 2011. Cette charte engage la commune à participer à la préservation et la conservation des mammifères marins fréquentant le Sanctuaire Pelagos. Ce dernier est la concrétisation d’un accord international de 1999 entre l’Italie, Monaco et la France. Il permet de concilier le développement harmonieux des activités humaines avec la nécessaire protection des mammifères marins et de leur habitat.
L’action du Sanctuaire Pelagos repose sur trois axes principaux :
En 2021, la Mairie de Cannes a créé le premier écomusée sous-marin de Méditerranée et de France réalisé par l’artiste Jason deCaires Taylor afin de favoriser le retour de la faune et de la flore subaquatiques au sud de l’île Sainte-Marguerite, dans une zone qui avait été fortement dégradée il y a plusieurs décennies. Les six sculptures qui constituent l’écomusée sont désormais entièrement colonisées par la biodiversité marine.
Porté par l’association NaturDive, le programme PRIME consiste à replanter 3 000 m2 d’herbiers de posidonie durant trois ans autour de l’écomusée sous-marin cannois.
L’écomusée cannois a été sélectionné comme le laboratoire idéal pour accueillir l’expérimentation du programme « PRIME ». Le projet repose sur la replantation de fragments de posidonie dits « en épave » c’est-à-dire arrachés mécaniquement par les ancres ou naturellement par des tempêtes. Le projet PRIME comprend par la suite cinq ans de suivi écologique jusqu’en 2031.
L'équipe de biologistes marins et de plongeurs professionnels ont commencé l'opération à la mi-septembre 2024. Cette expérimentation, unique en son genre et soutenue par la Mairie grâce au Fonds de Dotation Cannes, renforce l'initiative municipale novatrice pour la protection des fonds marins.
Afin d’accompagner l’association NaturDive dans la concrétisation de son projet d’envergure, la municipalité va augmenter en 2025, la Zone Interdite aux Engins Motorisés (ZIEM), passant de 29 000 m2 à 43 217 m2. Pour rappel, avant l’implantation du musée, la ZIEM disposait seulement d’une superficie de 7 000 m2.
Pour protéger les fonds marins et la biodiversité tout en préservant l'attractivité touristique, la municipalité a renforcé les conditions d'amarrage et de mouillage des bateaux.
ès 2019, des bouées d’amarrage écologiques ont été installées pour les navires de plongée. Depuis 2020, une réglementation stricte encadre le mouillage des grandes unités (> 24 m), en lien avec la Préfecture des Alpes-Maritimes. En 2021, une zone de 43 ha au nord de l’île Sainte-Marguerite a été interdite au mouillage, une ZMEL de 5 ha a été créée dans l’anse Sainte-Anne, et la municipalité a également multiplié par quatre et balisé à l’année la zone d’interdiction de mouillage et de navigation autour de l’écomusée sous-marin, avant d’étendre la surface sanctuarisée de cet espace protégé de 29 000 m² à 43 217 m².